Publiée le 8 octobre 2020
Communiqué
Pour diffusion immédiate
Plainte pour voies de fait : Le directeur du service de police de Mont-Tremblant doit être relevé de ses fonctions pendant les enquêtes
Mont-Tremblant, 7 octobre 2020 – La Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ) demande que le directeur du Service de police de la ville de Mont-Tremblant soit relevé de ses fonctions le temps que l’enquête criminelle de la Sûreté du Québec et que l’enquête interne le concernant soient terminées.
Les événements sont survenu en août dernier lors d’une citation disciplinaire où le président du syndicat accompagnait le policier visé. À la fin de la rencontre, le représentant syndical s’est levé et a dessiné un cœur en soutien à un autre policier qui subit du harcèlement psychologique au travail. C’est à ce moment que le directeur s’est levé d’un bon, qu’il a traversé la salle et qu’il a poussé violement le président de la Fraternité en le frappant au thorax avec son bras.
« La ville de Mont-Tremblant doit agir et finalement prendre ses responsabilités dans le dossier. Le directeur du Service doit être relevé de ses fonctions pendant les enquêtes afin de conserver la confiance du public et des policiers », a déclaré François Lemay, président de la FPMQ.
« La situation ne fait aucun sens. En début de semaine, le directeur a recommandé que le président de la Fraternité soit suspendu 16 jours à purger de façon concurrente. Comment la ville peut-elle laisser la situation aller? Pourquoi était-il si important de suspendre le président de la Fraternité pendant un mois le temps d’une enquête interne il y a deux ans, alors qu’on lui reprochait un accrochage verbal avec une répartitrice, mais que le chef peut rester en fonction alors qu’il fait face à une enquête criminelle et une enquête disciplinaire pour une allégation de voies de fait? », a conclu M. Lemay.
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